8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 05:08

http://www.varprovence-cruise.com/var/ezwebin_site/storage/images/galleries/videos-gallery/toulon/5332-1-eng-GB/Toulon.pngQuinze ans après sa création, le RTE-T, c'est-à-dire le « Réseau Transeuropéen de Transport », est un enjeu fondamental de la construction européenne, dans une perspective d’échanges socioculturels et de développement économique.

Des propositions pour renforcer sa cohérence avec les principaux axes de transport de Provence-Alpes-Côte d’Azur ont été formulées par la Région. C'est ainsi que, ce mardi, comme président de la commission régionale des transports et de l'éco-mobilité, j'accompagnais à Bruxelles Jean-Yves Petit, vice-président de PACA chargé des transports, pour sensibiliser et plaider pour le renforcement des grands ports de la Méditerranée, dont naturellement les nôtres, comme portes d’entrée pour le transport au long cours, mais aussi pour les projets d’autoroutes de la mer, comme notre ro-ro seynois, de part et d’autre de la Méditerranée, depuis Marseille, Toulon-La Seyne, et Nice, vers le Maghreb, la Turquie, la Méditerranée orientale, et également les liaisons fluviales vers le Nord de l'Europe et les infrastructures ferroviaires indispensables.

 

NE PAS OUBLIER LA RÉGION PACA COMME ÉLÉMENT DE L'ARC MÉDITERRANÉEN

Compte tenu de la concentration croissante des flux extra-européens vers le Nord de l’Europe, un rééquilibrage au profit de la Méditerranée du RTE-T est en effet vraiment souhaitable.

L'intégration de l’Arc méditerranéen dans les réseaux européens, avec des projets stratégiques tels que la ligne nouvelle de chemin de fer Marseille-Italie, chaînon manquant du corridor de l’arc méditerranéen entre Barcelone et Gênes, et la liaison avec le nord de l'Italie via le tunnel ferroviaire du Montgenèvre, prennent tout leur sens. Car les ports de Valence, Barcelone, Marseille et Gênes figurent dans le réseau central en tant que nœuds européens multimodaux, et il convient de les relier entre eux. Cela doit permettre également aux 30 millions de personnes habitant dans les régions du Sud de l’Europe de pouvoir se déplacer facilement avec le train.

Et, en ce sens, pour y parvenir, je partage la vision de mon collègue Jean-Yves Petit : “Pour rééquilibrer la forte présence des Régions et des ports du Nord en termes de communication et de promotion de leurs intérêts, il est nécessaire pour les Régions et ports du Sud de l’Europe de s’unir et de s’organiser afin d’être présents mais également de faire valoir la cohérence d’une démarche commune et les atouts de la Méditerranée en tant que portes de l’Europe.
 Le partenariat méditerranéen doit être renforcé et parler d’une seule voix à Bruxelles”.

 

LE "GRAND TOULON" A SA PLACE DANS LA PAROLE DE L'ARC MÉDITERRANÉEN À L'EUROPE

Dans ce contexte-là, le "Grand Toulon", avec notamment le complexe portuaire de Toulon-La Seyne qu'il ne faut pas opposer au "grand cousin" de Marseille, mais considérer comme complémentaire, a un atout majeur à jouer. Si les députés européens, l'État, Réseau ferré de France, ls Voies navigables de France, la Région, la communauté métropolitaine marseillaise, le Grand Port de Marseille, les syndicats des dockers, étaient avec nous cette semaine à Bruxelles pour que nous parlions d'une même voix, il ne faudrait plus que la parole de notre territoire varois littoral et portuaire ne soit portée que par ma seule petite personne, ce qui était le cas l'autre jour à Bruxelles...

Nous sommes dans une communauté de destins qui va de la Catalogne à la Ligurie et au Piémont. Nous commençons enfin, nous Varois littoraux, à considérer qu'il faut cesser de jouer la rive nord de notre Rade contre sa rive sud, avec un premier protocole pour concevoir un schéma global pour le devenir des espaces portuaires et urbains littoraux de Toulon-La Seyne, que le Conseil général du Var, l'agglomération TPM, l'autorité portuaire, la Chambre de commerce et d'industrie du Var, et nos villes de Toulon et La Seyne, votons en ce moment dans nos instances délibérantes respectives. Il faudrait, plus tard mais sans trop tarder, que, tous ensemble, avec nos voisins marseillais et niçois, puis catalans et ligures, et pourquoi pas d'Outre-Méditerranée, nous soyons capables de plaider pour les infrastructures nécessaires à nos développements économiques, sociaux et culturels, à l'échelle de l'Europe de demain. Faute de quoi, nous, riverains de la Rade de Toulon, pourrions rater l'appareillage...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 03:34

http://www.portdetoulon.com/var/storage/images/media/images/unroro3/14032-1-fre-FR/unroro_reference.jpgAu menu de la rencontre organisée ce lundi par la Chambre de commerce et d’industrie du Var, une réflexion collective sur le thème « Les ports, plus que jamais au service de l’économie varoise ». Un sujet qui passionne La Seyne, naturellement. Et sur lequel, avec d’autres acteurs politiques, j’ai été invité à prononcer quelques mots...

 

« Même si les choses vont sans dire, c’est souvent mieux en les disant : lorsque je regarde au quotidien depuis mon bureau les bateaux de France Télécom Marine qui s’en vont réparer ou poser des câbles sur toutes les mers, ceux qui font la liaison entre Istanbul et La Seyne, les grands yachts que l’on accueille depuis maintenant quatre années, les gigantesques navires de croisière, l’activité de notre Réseau Mistral, les pêcheurs qui accostent pour vendre à quai, les voiliers petits et grands, et les carcasses des bâtiments de « La Royale » qui attendent d’être démantelées, je me dis, sans être un expert, qu’il y a là, à n’en pas douter, un impact certain. Et que la mer nourrit des hommes.

« Immédiatement, la question est alors de savoir de quelle nature et de quelle hauteur ?

« Y a-t-il pérennité de l’emploi ? Y a-t-il création d’emplois ? Et pour qui ? Dans quels secteurs ? L’activité maritime elle-même a-t-elle un avenir ? Et en a-t-elle un ici ?

« Ce sont là des questions auxquelles vous, les professionnels, êtes capables de répondre, et à partir desquelles, moi, le politique, je dois proposer quelque chose : des pistes de co-décideur pour une analyse et un projet à partager.

« Et je voudrais livrer trois réflexions principales, fussent-elles modestes et probablement évidentes aux professionnels que vous êtes...

 

L’AUDACE ENTREPRENARIALE ET L’UNITÉ DE RADE

« La première vient de l’expérience vivante, de l’observation.

« Notre Rade, car c’est bien de cela qu’il s’agit, et non pas comme je l’entends encore du Port de Toulon, de la BAN de St-Mandrier ou du Port de La Seyne, notre Rade, donc, est notre patrimoine commun. C’est elle qui nous unis. C’est d’elle qu’est venu l’essor de nos cités (La Seyne l’a appris en 150 années de chantiers navals, même si l’histoire nous a montré le danger de mettre tous nos œufs dans le même panier). Et c’est d’elle encore, notre Rade, que viendra notre avenir. Pour moi, c’est plutôt clair.

« Si aujourd’hui on s’interroge sur le site de Brégaillon, c’est d’abord parce que quelques entrepreneurs audacieux ont relevé le défi de poursuivre une activité quasi ancestrale alors même que la concurrence, notamment avec Marseille, pouvait l’occulter sinon la faire disparaître.

« Il faut le dire ici, et le saluer, l’entreprise privée a été intelligente : la liaison avec Istanbul ne serait peut-être pas ce qu’elle est si un vrai travail de partenariat n’avait été conduit avec les dockers (et, pardonnez le toujours syndiqué CGT que je suis, je me souviens de la belle et utile complémentarité, quand ça coinçait question Europe ou pas Europe face aux pouvoirs publics, chacun à sa place, entre patronat et organisations syndicales).

« Si on s’interroge sur le site de Brégaillon, c’est aussi parce qu’on voit maintenant sa richesse et son potentiel. Un potentiel de développement qui, bien sûr, impacte directement l’emploi, mais, au-delà, qui structure toute une agglomération. Et c’est là ma seconde réflexion.

 

LA SEULE VOIE DURABLE, C’EST LA COMPLÉMENTARITÉ D’ACTIVITÉS

« Je suis toujours « bêtement » interloqué par ce décalage croissant entre, d’une part, la réalité des faits, la réalité de l’activité économique et les difficultés pour ces sociétés qui n’émargent pas au CAC 40, la réalité de ces chefs d’entreprises et de ces travailleurs qui mouillent leurs chemises, et, d’autre part, le rôle de nos bureaucraties, de nos administrations qui, souvent, se parent de leurs suffisances de « sachants », à défaut d’être capables de composer et simplement d’organiser une activité avec les acteurs principaux que sont les « faber », c’est-à-dire ceux qui font : ici CNIM, Foselev, Océanide, les messageries varoises, Monaco Marine et les autres de Grimaud, et toutes les autres d’ici ou là, grandes et petites...

« Je ne vais pas ici refaire étalage de la peine avec laquelle certaines de nos institutions, sans doute animées de louables objectifs, compliquent plus les choses qu’elles ne les améliorent.

« On le voit encore maintenant avec la restructuration de Brégaillon et de Grimaud, et les épisodes ubuesques de la mise en place de la zone de sécurité.

« Je ne vais pas plus faire état du comportement de ces mêmes institutions qui, sans doute par zèle politique, en arrivent à faire se battre les montagnes. « Et je sais gré à la sagesse d’Hubert Falco d’être attentif à ce que notre communauté intercommunale solidaire n’y laisse pas des plumes et fonctionne sans heurts.

« Aussi, que ce soit clair une bonne fois pour toutes : il y a de la place pour tout le monde dans notre Rade et, si l’on veut que tout cela fonctionne, la seule voie qui existe, la seule voie durable, c’est la complémentarité d’activités. Mais une complémentarité intelligente, c’est-à-dire équilibrée.

« Je crois que la puissance publique en sortirait grandie si elle manifestait sa capacité à faire un projet structuré, durable, où les équilibres entre les territoires seraient assurés.

« Je ne suis pas contre les ferrys, ou la croisière, ou les yachts, ou les barques de pêche. Je suis pour ! Mais je suis contre la spécialisation. Je ne vois donc pas pourquoi plus La Seyne que Toulon ne connaîtrait d’activités plus ou moins « nobles » ici que là-bas. Et je dirais autant d’une rive que de l’autre !

« Mais il est vrai que cela a aussi un impact, et c’est ma troisième réflexion.

 

DÉPLACEMENTS, INFRASTRUCTURES, FORMATIONS : LE RÔLE DE LA PUISSANCE PUBLIQUE

« Je crois qu’on ne peut envisager l’avenir économique sans poser aussi les conditions de son développement. Je vise essentiellement ici les transports et les infrastructures.

« Je pense que, si l’on concentre l’activité et qu’on la densifie, sans travailler sur l’infrastructure, et pas seulement portuaire, mais également urbaine, alors on court à l’asphyxie : celle de l’activité, et celle de nos habitants.

« Je suis heureux de constater que ce message est clairement passé dans la réflexion de TPM, puisque c’est précisément l’objet des études qui vont prochainement être lancées. On verra ce qu’elles nous disent, mais, d’ores et déjà, nous devons nous projeter à moyen et long terme…

« Demain notre « agglo », communauté urbaine ou métropolitaine de fait sinon de droit, car rassemblant un bassin de population de quasiment 500.000 habitants, devra être capable d’organiser la circulation des personnes et des biens, rapidement, pratiquement, et en préservant autant que faire se pourra notre environnement.

« Elle devra en outre prévoir des secteurs de vie propres à un habitat digne, des services, de la santé publique, de l’éducation, de la culture, du sport et du loisir, et en veillant à ne pas stigmatiser telle ou telle population ou tel ou tel territoire.

« Elle devra enfin, et j’en terminerai par-là, créer les conditions de l’émergence de filières professionnelles. Elle s’y implique déjà bien, avec son appui à l’université et aux établissements supérieurs, et on le voit aujourd’hui avec le beau succès de Seatech. Et elle doit mieux jouer encore son rôle pour la mobilisation et la mise en synergie autour des enjeux formatifs des autres institutions qui ont compétence en la matière, notamment l’État et la Région, pour tirer le meilleur parti de ceux de nos lycées qui ne doivent pas se désengager des rôles qui leur avaient été dévolus comme « lycées des métiers », et des Centres de formation d’apprentis, à commencer par celui de La Seyne et ses métiers de la mer.

« Vous voyez, pour moi l’impact économique des ports est réel, et il va largement au-delà de l’activité spécifiquement portuaire. Un port, ça structure, pour des générations, les cités, les cadres de vie et l’organisation sociale.

« Et, dans ces périodes de difficultés économiques, nous devons mettre toutes nos chances de notre côté en commençant par consolider ce qui existe.

« Sur la base de ce constat, que nous pouvons et devons partager sauf à rater le train de l’avenir, nos choix politiques d’investissement ne seront que plus clairs. Et la puissance publique aura un peu joué son rôle. »

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 23:04

http://education.francetv.fr/media/ressources/objets/vignettes/Justice.jpgLa commune de La Seyne, comme la société Joa, chargée de la réalisation et de l'exploitation du casino de la ville, n'y sont pour rien. C'est l'État qui est attaqué en justice. Pourtant, comment me désintéresser de l'agression en règle ourdie contre le casino de La Seyne, quand je dois imaginer les conséquences funestes qui peuvent découler de cette folle procédure juridique ?

Le problème du casino de La Seyne soulevé par la saisine du tribunal administratif n’est, en droit, qu’un problème de méthode : celle du ministère de l’Intérieur, qui est contestée par un concurrent du délégataire du casino seynois. Le ministère n'aurait ainsi pas indiqué sur l'arrêté d'autorisation de fonctionnement du casino qu'il a évalué la situation de concurrence économique entre établissements de jeux en prenant en compte l'ensemble du territoire ouest-varois !

Et pourtant, ça a été fait. Pour avoir, avec le directeur de notre délégataire Joa, été entendu au ministère de l'Intérieur par la commission nationale des jeux, composée aux trois quarts de hauts fonctionnaires et d'un quart d'élus, lors de la demande d'autorisation initiale, je me souviens parfaitement que Joa a été questionné sur ce point et que, d'ailleurs, cette commission avait choisi de traiter le même jour les demandes des casinos de Sanary et de La Seyne. Alors, oui, peut-être le ministère a-t-il oublié de le mentionner sur son arrêté. Mais de là à ce que ça pose un problème de fond !

On croit rêver, même si le rapporteur public paraît favorable à l’interprétation faite par le fameux concurrent qui a saisi la justice contre l'État à ce motif.

Alors, bien sûr, les juges se détermineront. Mais, de grâce, qu’ils évaluent en connaissance de tous les enjeux pour La Seyne et l'agglomération !

Car, s’ils concluaient à l’annulation de l’autorisation des jeux donnée par le ministère, les conséquences seraient extrêmement lourdes pour notre territoire.

 

SURTOUT, QUE NE PRÉVALE PAS UN INTÉGRISME RÉGLEMENTAIRE ET JURIDIQUE !

Ça signifierait qu’un différend d’ordre méthodologique dans la rédaction d’un arrêté ministériel serait susceptible de produire des effets désastreux, d’abord sur les finances de l’État qui prélève sa part sur les sommes engagées par les joueurs, ensuite sur celles de la commune qui perdrait 60 millions d’euros sur 20 ans, se trouvant ainsi lourdement handicapée pour amorcer une baisse de la fiscalité locale, et surtout sur l’emploi (des dizaines de salariés mis au chômage, aussitôt pour ceux du casino qui fonctionne déjà aux Sablettes et pour ceux des entreprises qui construisent le casino définitif sur le site des anciens chantiers navals), sur la dynamique économique, et sur la structuration du développement d’un quartier et de tout un territoire.

Si ces éléments majeurs n’étaient pas mis sur la balance par les juges, je n’hésiterais pas à porter comme commentaire que - et je pèse mes mots - l’intégrisme juridique serait tout aussi condamnable que les autres intégrismes, religieux, politiques ou philosophiques, ceux-là mêmes qui mettent le Monde à feu et à sang.

On assisterait à un curieux combat entre le monde réel et le monde du Droit, d’autant plus étonnant que la proximité d’établissements ne choque personne en matière de concurrence économique du côté d’autres territoires où des casinos se côtoient, comme à Fréjus/Saint-Raphaël, ou La Ciotat/Cassis, ou pour le casino de Menton pour lequel, du fait des frontières d’états, on ne se pose même pas la question de la proximité concurentielle de ceux de Monte-Carlo ou de San Remo !

Donc, je suis très surpris par le motif justifiant cette saisine de la justice administrative, surtout dans le contexte de libre concurrence que nous vivons, soi-disant panacée universelle économique dont on nous rabat sans cesse les oreilles.

Car, dans la situation difficile dans laquelle La Seyne se trouve, avec les enjeux que nous connaissons, une annulation de l’autorisation des jeux de notre casino serait une vraie catastrophe. Et un vrai scandale.

 

LA VILLE N'Y EST POUR RIEN, MAIS JE VAIS DÉFENDRE PIED À PIED SES INTÉRÊTS !

Qu’on se le dise : je suis donc d’ores et déjà déterminé à défendre la Ville, le territoire économique de la Rade de Toulon, et leurs citoyens.

Et j’ai donc décidé plusieurs choses.

Je soutiens évidemment notre délégataire, le groupe Joa, et j’agirai avec lui en vrai partenaire, comme je l’ai toujours fait.

Je vais ainsi faire « entrer la commune dans l’instance ». Autorité déléguante, la Ville aurait en effet dû être appelée à la barre du tribunal. Or elle ne l’a étonnamment pas été. Je vais donc envisager de me constituer « tierce opposition » pour défendre les intérêts de notre territoire si le jugement lui était défavorable.

Et, si le jugement ordonnait par malheur l’annulation de l’autorisation des jeux, je défendrais les intérêts de la commune en étant obligé d’attaquer l’État en responsabilité pour faute lourde. Pour un arrêté mal rédigé !... On marche sur la tête !

Enfin, en cette période, j’en appelle à l’esprit de hauteur et de responsabilité de tous mes concurrents à l’élection municipale, puisque, si les juges suivaient le rapporteur public, l’un de nous serait en charge de gérer une des situations les plus catastrophiques qu’aurait eu à connaître la commune, non seulement en tant que collectivité, mais surtout pour son activité économique, pour son emploi, pour sa redynamisation, et pour l’ensemble de sa structuration urbaine.

Là, franchement, on ne rigole plus !

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 06:28

131128_deconstruction_bateaux.jpgGrand merci à la Marine Nationale, aux services civils de l'État, et aux entreprises, dont la seynoise FOSELEV-Marine, qui coopèrent à Brégaillon pour le démantèlement de trois vieux navires de la flotte militaire française. La promesse faite lors d'une réunion publique a été tenue. Avec Gilles Vincent, conseiller général et maire de Saint-Mandrier, et surtout président du contrat de baie, avec Raphaëlle Leguen, première adjointe déléguée à la mer, avec les responsables des comités d'intérêt local de défense des quartiers littoraux de la Rade, des dirigeants d'associations de protection de l'environnement, et de la presse locale et spécialisée, nous avons touché du doigt et nous avons été plus que convaincus. Tout est vraiment mis en œuvre pour éviter quelque diffusion de produits dangereux (amiante, plomb, hydrocarbures, particules, etc.), que ce soit dans la mer ou dans l'air.

 

UN PROCESS INNOVANT, SÉCURISÉ, ET TRANSFÉRABLE DANS LE MONDE ENTIER

 J'ai pourtant cru un moment qu'on nous avait roulés dans la farine lorsque, au lieu de nous conduire sur le site de la déconstruction, on nous a menés... dans le salon d'un hôtel pour nous présenter... un diaporama ! Mon sang n'a fait qu'un tour ; j'ai haussé le ton, annoncé que je ne me prêterai pas à une mascarade, me suis levé pour quitter les lieux, suivi du président du contrat de baie, déplorant vivement qu'on puisse ainsi se moquer des bénévoles des associations présentes qui prennent de leur temps pour défendre l'intérêt sanitaire de nos concitoyens !

Il suffisait pourtant de le dire d'entrée : la visite sur place était prévue dans un second temps ! Et elle a bien eu lieu, longue, complète, détaillée, très pédagogique, avec les dirigeants et les employés des entreprises d'une totale disponibilité pour expliquer et répondre aux questions, qui disposent chacune d'une part d'un savoir-faire pointu, d'une expérience avérée, d'une capacité d'imagination de solutions concrètes, et qui, ensemble, conçoivent et réalisent, dans une démarche de recherche-action coopérative haut-de-gamme, un process de déconstruction totalement sécurisé, tant pour les opérateurs du chantier que pour l'environnement marin et les quartiers voisins.

 

UNE VISITE COMPLÈTE, AUCUNE ZONE D'OMBRE, DES RÉPONSES À TOUT

 Nous avons tout vu : les méthodes de partage du bâteau en secteurs traités chacun en fonction de sa spécificité, les dispositifs de confinement avec des aspirations constantes quatre fois supérieures aux normes, les sas de désamiantage où toutes les normes légales sont au moins doublées, les circuits sécurisés des morceaux découpés pollués, puis ceux des matériaux traités et des déchets dangereux, la robotisation inventée pour l'occasion afin que les opérateurs travaillent à distance, les espaces à double ou triple épaisseur de confinement, les moteurs de secours et systèmes d'alarmes, les circuits de déshabillage et lavage des personnels et de destruction des combinaisons de protection, la haute protection des lieux de vie des agents, les relevés, minute par minute, des actions des ouvriers, les enregistrements vidéo constants des manoeuvres réalisées, les états des contrôles effectués par les entreprises elles-mêmes, par une société spécialisée, et par les services de l'État. Tout. Vraiment tout. Et on a répondu à toutes les interrogations.

Je l'affirme : il faudrait vraiment une attaque de Martiens, une bombe atomique ou un tsunami pour qu'un incident survienne. Mon copain - bien qu'adversaire politique - Robert Durand, responsable d'une association de défense de l'environnement, et ingénieur écologue de métier, qui est pourtant un champion toutes catégories de la suspicion, me l'a dit : c'est parfait. Les dirigeants des entreprises et les personnels, des ouvriers aux ingénieurs, peuvent être fiers de leur chantier. Et la Marine Nationale d'avoir fait le bon choix... et d'avoir accepté notre exigence citoyenne de toucher nous-mêmes du doigt la réalité des choses, tant l'amiante, à La Seyne, est un sujet brûlant, avec ses milliers de malades, morts ou en sursis.

 

UNE FILIÈRE MAJEURE POUR L'ÉCONOMIE ET L'EMPLOI DU "GRAND TOULON"

 Et c'est tant mieux. Parce que cette filière est un vrai atout pour la Rade. C'est une activité industrielle propre, novatrice, s'appuyant sur les savoir-faire historiques de La Seyne constructrice de navires pendant des siècles, ingénieuse et capable de concevoir des process transférables en tous points du globe pour éviter que, dans certains pays, des hommes et même, hélas, des enfants meurent faute de technicité et d'obligations de sécurité.

Il y a matière à développement économique durable, sans aucun doute. Il y a des milliers de navires en fin de vie en France et dans le Monde. Je ne sais si FOSELEV et Topp-Decide voudront poursuivre en répondant à de futurs appels d'offres, ni si DCNS, autre acteur économique majeur de la construction navale dans la Rade de Toulon, dont l'État est actionnaire majoritaire, réalisera enfin qu'il y a là un potentiel de dynamisation économique et de maintien et développement de l'emploi technologique et industriel, mais il est désormais vital que la puissance publique pose un regard sur cette filière où l'ingéniosité française est avérée.

Quoi qu'en disent plusieurs de mes concurrents prompts à s'effaroucher et à brandir l'étendard du risque écologique, on ne peut et on ne doit pas compter que sur le tourisme, le loisir, l'immobilier et les services à la personne pour que nos concitoyens de La Seyne et du Grand Toulon aient, tous, quels que soient leurs niveaux de formation, droit à ce qui fait les hommes libres et debout : un travail, garantie un vrai statut social.



 

> J'ai "chipé" la photo d'illustration de cet article sur l'excellent site Internet "Mer et marine" ; je peux la retirer sur demande, naturellement.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 05:24

http://tourisme.bienpublic.com/local/cache-vignettes/L300xH150/3_5_3_perspecti.60153145812.w300-fc754.jpgJe n'ai pas pu m'empêcher d'être un peu espiègle, en toute amitié ! Lors du propos que j'ai tenu ce mercredi à l'occasion de la pose de la première pierre du casino de jeux qui, dans dans une vingtaine de mois, ouvrira ses portes sur le site des anciens chantiers navals, j'ai félicité les représentants présents de la droite locale de faire preuve de fair-play en reconnaissant par leur présence à la cérémonie, après avoir rudement dénigré notre choix, qu'il constituait finalement une bon parti pris de redynamisation urbaine et économique. Chacun peut se tromper ; il est bien de le reconnaître et honnête intellectuellement de faire évoluer ses points de vue.

 

UNE PIÈCE D'UNE DÉMARCHE REDYNAMISANTE D'ENSEMBLE

 Un nouvel élément de la réappropriation de cet espace majeur de la recomposition de notre centre ville est donc sur les rails. Il s'inscrit dans une démarche globale où chaque investissement fait sens, dans une démarche de continuité républicaine dont notre commune a tant besoin, après avoir connu pendant plusieurs décennies les affres d'alternances génératrices de ruptures et les vicissitudes de valses hésitations, notamment sur la propriété des anciens chantiers, de la ville au département pour revnir à la ville, et sur les modes de gestion, d'une société d'économie mixte à des investisseurs et à la puissance publique.

Mon prédécesseur a réalisé un parc urbain, peut-être un peu trop fermé avec le règlement qui lui était appliqué, mais désormais largement approprié par notre population et nos visiteurs, grâce à un règlement que nous avons totalement remanié et aux événements culturels, commerciaux ou sociaux que nous y autorisons ou que nous organisons.

Il a aussi fondé une démarche de mémoire de l'époque industrielle navale que nous avons poursuivie avec le fonctionnement du pont levant, les aménagements de la porte principale, et le chemin de la mémoire des chantiers qui se poursuit désormais vers le cœur historique. Il aurait certes sûrement pu mieux réguler les constructions d'immeubles face au site, très densifiés et générateurs de difficultés de circulation et de stationnement, mais c'est chose faite, on ne revient pas sur le passé, on regarde devant nous, et il nous faut maintenant aller au bout de l'aménagement urbain et de l'accompagnement en "qualité de ville" de ce nouveau quartier des Mouissèques. Nous nous y employons.

 

AVEC DE LA PATIENCE ET DE LA PUGNACITÉ, ON Y ARRIVE

 On aura peut-être relevé, parmi les invités à la pose de cette première pierre, la présence des opérateurs des autres chantiers qui vont bientôt démarrer : le port de plaisance de 600 anneaux et l'équipement des ateliers de mécanique. Avec les 20 millions d'euros investis sur fonds propres par le groupe Joa qui construit et va exploiter le casino, avec les 40 millions qui seront engagés pour la réalisation du port et autant pour les ateliers de mécanique, avec les 15 millions que la société Monaco Marine va investir pour l'implantation d'une entreprise de nautisme dédiée à la plaisance de haut de gamme, les acteurs économiques nous renvoient l'image d'une Seyne porteuse d'un potentiel exceptionnel que, parfois, nous, les Seynois, ne mesurons pas à sa juste valeur.

Ces opérations structurantes que nous lançons les unes après les autres, ce seront plusieurs centaines d'emplois directs et, sans nul doute, beaucoup d'emplois indirects et un vecteur de relance de l'activité économique existante dans notre centre ville, sans compter le soutien au secteur du bâtiment et des travaux publics qui le mérite bien en cette période de crise, et quoi qu'en disent certains qui instillent l'idée que ces projets ne verront pas le jour et prennent le risque d'annoncer à nos concitoyens leur volonté de revenir dessus.

Avec le chantier du casino qui démarre, la preuve est apportée, concrète et indubitable, de la faisabilité de notre parti pris de dynamisation économique, urbaine, sociale et culturelle sur cette partie majeure de la commune. Tout ça aura pris du temps, mais notre pugnacité commence à payer, dans l'intérêt de toute la ville et de tout le littoral urbain de la Rade de Toulon.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 14:37

http://i.dailymail.co.uk/i/pix/2010/06/08/article-0-09F0B700000005DC-543_634x286.jpgDe mémoire, les premiers contacts entre La Seyne et l'entreprise "Monaco Marine" datent des années 90, lorsque Maurice Paul présidait aux destinées de notre ville. Si l'affaire a paru un moment enterrée (ou immergée !) par nos prédécesseurs UMP à la mairie qui avaient une vision moins "technico-industrielle" que la nôtre de la dynamisation économique locale, notre détermination est demeurée intacte. Mais il aura fallu au moins quinze ans et un regain de pugnacité de La Seyne, depuis cinq ans, pour qu'un accord se concrétise. Et c'est fait. C'est à l'extrémité Est de la zone d'activité économique Grimaud que va voir le jour un chantier naval dédié à la plaisance de luxe. "Monaco Marine" l'a annoncé ce jeudi à l'occasion du "Monaco yacht Show".

 

UN FORMIDABLE OUTIL ÉCONOMIQUE, ALIMENTÉ PAR LES FORTUNES DU MONDE

Et nous nous investissons sans vergogne ni état d'âme pour tirer parti de la ponction d'une part des fortunes des archi-milliardaires propriétaires de luxueux bateaux géants pour soutenir la dynamisation économique de notre ville.

Les dates sont arrêtées. Une convention de partenariat public-privé va être signée et la livraison est prévue pour le deuxième semestre de 2015. Les chiffres sont éloquents. Plus de 15 millions d'euros d'investissements, dont une partie supportée par les collectivités... mais pas la commune. Un chiffre d'affaires prévisionnel de six millions d'euros d'ici trois ou quatre ans. Une capacité d'accueil d'une quinzaine de super-yachts le long de quelques centaines de mètres de quais et d'environ trois hectares de site terrestre. Des dizaines d'emplois, sinon près d'une centaine, au vu des 500 emplois générés par cette même activité à La Ciotat, dont une partie pourrait être issue des formations dispensées à l'Institut de formation aux métiers de la mer (IPFM). Un soutien naturel à l'activité économique nautique des autres entreprises spécialisées du site et, naturellement, au reste de l'activité du cœur de ville.

 

UN ÉLÉMENT MAJEUR DU SITE DES CHANTIERS, À INTÉGRER AVEC HARMONIE

C'est un nouvel élément du puzzle que, patiemment mais hardiment, nous construisons, avec notre pôle de compétitivité "mer" à vocation mondiale de Brégaillon, les aménagements économiques du site des anciens chantiers (casino, port de plaisance, quais d'accueil de la grande plaisance, activités hôtelières, commerciales, de culture et de loisirs des "Ateliers mécaniques"...), et la redynamisation urbaine du centre historique de la commune.

Quoi qu'en disent les grincheux de mauvaise foi qui croient malin d'affabuler en laissant croire que La Seyne ne tire pas suffisamment parti de la coopération intercommunale, les faits sont là, les chiens aboient mais la caravane passe. Sur ce projet, Christiane Hummel, sénatrice-maire UMP de La Valette et vice-présidente de TPM chargée de l'économie, et moi, avons besogné, sinon cravaché, main dans la main, avec l'engagement constant de Philippe Mignoni, notre adjoint à l'économie, et de Raphaëlle Leguen, notre première adjointe déléguée à la mer, pour décrocher un accord. Et nous l'avons fait avec la Chambre de commerce et d'industrie du Var et avec l'autorité portuaire, "Ports Toulon Provence" (que je sais blâmer lorsqu'il en est besoin, mais qui, sur le coup, a bien joué le jeu), qui sont les signataires du contrat.

Il nous reste à accompagner la réalisation de cet équipement d'envergure, notamment dans son intégration urbaine, sur une friche industrielle à l'abandon, pour que les futurs espaces s'inscrivent harmonieusement comme trait d'union entre le site des anciens chantiers et la zone de protection du patrimoine urbain et paysager qui commence à son extrémité orientale, vers le fort de l'Éguillette, pour se poursuivre vers la corniche de Tamaris et Les Sablettes.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 06:00

http://www.galerie-com.com/grand_img/0932232001192475186.jpgJ'ai été un peu surpris, il y a quelques jours, de lire un article dans la presse locale dressant un état comparatif des possibilités de stationnement en période estivale dans les diverses communes balnéaires de l'Ouest toulonnais. C'est vrai que le sujet relève chaque année du casse-tête dans l'ensemble des stations de notre littoral...

Ce n'est pas tant le contenu de l'article qui m'a étonné. On y décrit une réalité que nous connaissons bien ; dans toutes les communes, divers systèmes ont été en place au fil des années, permettant de répondre, bon an mal an, aux besoins des résidents et des vacanciers. Le parking payant est un peu fustigé, mais on y explique avec objectivité qu'il constitue un moyen d'assurer une rotation utile aux usagers comme aux commerces, et de percevoir des ressources qui peuvent contribuer à l'amortissement et l'amélioration des places de stationnement. La question est une constante d'actualité à laquelle les équipes municipales apportent des réponses variées.

 

LA SEYNE, OUBLIÉE DES SITES BALNÉAIRES OUEST-VAROIS ?

 Non, ce qui m'a rendu perplexe, c'est que deux communes du territoire ouest-varois ont été oubliées dans le tour d'horizon : Saint-Mandrier et La Seyne. Deux communes où, justement, sur les sites balnéaires, on se gare parfois non sans peine, comme ailleurs, mais gratuitement. Or l'article décline la liste des villes où existe au moins un parc gratuit : Saint-Cyr, Sanary, et Six-Fours. Et nous, où TOUTES les places sont gratuites ?

Et pas un mot non plus sur le fait que, à La Seyne, 200 nouvelles places gratuites ont été livrées pour cet été 2013, ainsi que je le rapportais dans un précédent article de ce blog. Ça laisse tout de même un petit goût amer, non pas tant qu'il faille nous glorifier d'avoir essayé de renforcer la batterie des solutions utiles, mais parce que ça donne l'impression que la vocation de tourisme balnéaire de notre ville n'est pas encore bien perçue par les observateurs.

 

NON, ET ÇA ENGAGE À POURSUIVRE NOS EFFORTS

 Pourtant, il y a aussi des jours "avec". C'était le cas ce dimanche, de la part du même journal local, rapportant la superbe animation qu'a été "La Sagno tradition", avec ces magnifiques "pointus", ces bateaux de tradition colorés dont les propriétaires rassemblés (dont celui-ci qui livre une réflexion que je me suis aussi faite...) ont émerveillé une affluence de visiteurs qui m'a impressionné. Je cite : "Vous voyez, il n'y a pas qu'à Sanary ou Bandol que les pointus attirent la foule".

C'est le meilleur des encouragements à ce que toutes les forces vives de notre cité, puissance publique, acteurs commerciaux et artisanaux, associations, continuent à valoriser nos atouts littoraux, naturels, historiques, urbains et technologiques. Toute l'économie locale ne repose pas sur le tourisme et l'évènementiel, loin de là, - et nous nous battons suffisamment aux côtés des industriels comme des syndicats des acteurs du pôle Mer pour en attester -, mais notre potentiel d'exploitation de l'économie des temps libres est bien réel. Et ça sa sait. Et ça se dit.



 

> J'ai "emprunté" l'image qui illustre cet article (toile "Pointus à l'amarrage" d'Alain Benedetto) au très bon site de galerie virtuelle WeoneArt que je vous invite à visiter. Je peux évidemment la retirer sur demande. 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 04:34

http://media.paperblog.fr/i/240/2402042/bateaux-plaisance-chantier-reparation-dessin--L-1.jpegDans un article paru en avril dernier sur le site Internet « Info économique », il est rapporté que la société Monaco Marine, une holding qui réalise plus de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires «  s’apprête à investir bien davantage, entre 8 et 10 millions d'euros, pour la création d’un nouveau chantier à La Seyne-sur-Mer, sur un site situé entre l'espace Grimaud et le Bois Sacré, où un ancien établissement très dégradé a fermé ses portes en 2009. Il serait destiné aux unités de moins de 300 tonnes et de 42 mètres. »

 

LE PROJET EN ATTENTE DE DÉCISIONS

Le lecteur y découvre également ce que nous savons déjà, ici, à La Seyne, à savoir que « le projet est en cours de discussion entre les édiles et les institutions concernées : TPM, la CCI du Var, Ports Toulon Provence »…

Et l’article poursuit : « Quant à l’échéance… La négociation a commencé en 2010 et tout le monde semblait très pressé alors de favoriser la création de 25 à 30 emplois chez Monaco Marine et de 100 à 120 chez les sous-traitants. Les palabres ne sont pas terminées. Le directeur administratif et financier du groupe, Pierre Lesluyes, reste donc très prudent : "Cela dépend des élus… Je suis donc bien incapable de vous dire quand ce chantier se fera… ni même s’il ne tombera pas à l’eau." »...

 

UN PROJET QUI A TOUT SON SENS

Pour nous, cette dernière hypothèse ne serait pas acceptable. Cette installation a tout son sens, aux côtés des entreprises de nautisme de l’Espace Grimaud, à proximité du futur port, lui-même proche des quais dédiés à la grande plaisance. Nous l’avons dit aux partenaires institutionnels cités dans l’article et nous suivons au jour le jour l’avancée du projet. Des bruits me parviennent qui me disent que ça avancerait...

Bien sûr, la commune n’a plus compétence depuis 2002 en matière de développement économique, ni, depuis 2005, en matière d’autorité portuaire, mais, comme nous avons accompagné d’autres entreprises seynoises pour « mettre de l’huile dans les rouages » avec bien des institutions, nous avons le devoir de continuer à aider à maintenir le dialogue. On doit y arriver. Mais, franchement, le "temps de l'institutionnel" a parfois bien du mal à se marier avec "le temps de l'entreprise" !

 

LE SITE DES CHANTIERS CRÉE DE L’EMPLOI

Car, bon sang, avec plus de 15% de chômeurs chez nous, soit 3% au-delà de la moyenne départementale, on ne peut se priver d’aucune opportunité. Et, franchement, avec 110 emplois au casino de jeux, 150 à l’atelier mécanique, une vingtaine au port de plaisance et autant à l’hôtel Kyriad, et la trentaine annoncée par Monaco Marine, les dizaines de formateurs du centre des apprentis des métiers de la mer, sans compter les dizaines d’emplois induits et ceux existant déjà à l’Espace Grimaud, en quelques années, le site des anciens chantiers, bien que nous soyons très loin des milliers de travailleurs des « chantous », aura pris sa part dans le combat que l’on doit mener avec constance pour l’emploi du plus grand nombre.

 


 

> L'image illustrant cet article est un dessin de "Masmoulin" trouvé sur les pages "Talents" du site paperblog. Je peux le retirer sur demande, naturellement.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 12:34

http://depannage-informatique-pau.com/theme/moderne/img/academie-entreprise.jpgOn peut parfois utilement poser un regard sur les chiffres (qu'on devrait appeler nombres, car, les chiffres, ce sont les signes de 0 à 9 qui servent à composer les nombres), même s'ils sont bruts et méritent d'être finement analysés, interprétés et placés dans leur contexte. C'est un peu ce que l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) nous donne à découvrir. Et, souvent, à digérer...

On entend ainsi bien souvent que la situation économique seynoise est dans un complet marasme, bien pire qu'ailleurs. On ne va pas sauter au plafond de joie, mais, au lieu de se flageller sans cesse, ça vaut parfois le coup de comparer ce qui est comparable et de constater que La Seyne n'est pas dans une situation plus catastrophique qu'ailleurs, à parrtir d'un document téléchargeable sur le site de l'INSEE.

 

LA SEYNE, C'EST DANS LA MOYENNE DE L'AGGLO

 Entre 2008 et 2012, pour 1000 habitants, ce sont 44,78 entreprises qui ont été crées à La Seyne, dont 12,47 la dernière année du décompte. Ça place La Seyne en 5ème position sur les 12 communes de TPM sur la période, au-dessus de la moyenne de l'agglomération (42,41), et en 4ème position la dernière année, là aussi au-dessus des 11,41 de moyenne de TPM.

Début 2012, toujours pour 1000 habitants, il avait 32,4 entreprises en activité depuis plus de 5 ans, ce qui place La Seyne en 7ème position sur les 12 communes de TPM et au-dessous la moyenne de l'agglomération (34,88). Mais c'est un progrès par rapport au nombre d'entreprises en activité depuis plus de 10 ans pour 1000 habitants, où La Seyne, avec 19,85, est 10ème sur 12, très en dessous de la moyenne de 22,97 de TPM.

 

EN PROGRÈS... PERSÉVÉRONS

 Et cette progression se confirme si l'on relève, toujours pour 1000 habitants, qu'il y a à La Seyne 28,47 entreprises en activité depuis moins de 5 ans, ce qui place la commune en 6ème position sur les 12 de TPM, en approche de sa moyenne de 27,88.

De 10ème à 7ème puis à 6ème, on le voit, sans dire que la situation économique s'améliore fortement et structurellement, un dynamisme vers la durabilité est enclenché.

Ce n'est donc aujourd'hui à La Seyne ni mieux, ni pire, qu'ailleurs, mais simplement dans une moyenne de résultats, avec un effet manifeste de dynamique d'entrepreunariat si l'on apprécie l'évolution au cours de la période. Raison de plus pour que la puissance publique continue à l'accompagner.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 04:53

http://idata.over-blog.com/4/61/87/44/Outils/voilier.gifDans deux précédents articles (ICI et ICI), je me réjouissais de la signature, lundi dernier, du contrat de réalisation du futur port de plaisance « Michel Pacha ». Ce contrat, c’est bien sûr un des éléments de la reconquête du site des anciens chantiers, avec les réalisations de nos prédécesseurs, telles que le centre de formation aux métiers de la mer au temps où Maurice Paul était maire, le pont levant ou le parc sous le mandat d’Arthur Paecht, et les nôtres : le chemin de la mémoire, le changement d’usage du parc urbain littoral, l’aménagement des quais et formes pour la grande plaisance, le casino de jeux et l’atelier mécanique.

 

UN PROJET ALLIANT TECHNOLOGIE ET ÉCOLOGIE

C’est un élément structurant du développement économique de la Rade qui fixe de manière durable l’économie maritime dans notre bassin.

C’est un projet moderne qui, dans l’esprit de ce qui se joue en face, sur l’autre rive seynoise, celle de notre pôle de compétitivité Mer, en matière d’innovation technologique, va développer des dispositifs novateurs comme la technologie NFC avec le système Port’Pass dont nous ont parlé lors de la signature les partenaires qui le mettront en place.

C’est un projet qui prend en compte la protection de l’environnement et le développement durable. Il s’inscrit ainsi dans le dispositif « ports propres ».

 

NOUS SOMMES PARTISANS DE PROJETS COMMUNS SUR UN TERRITOIRE EN PARTAGE

Et ce projet, c’est enfin un projet global de Rade, car ce site marin et littoral exceptionnel que la nature a modelé est le bien commun de ses 450.000 riverains. Et, nous, nous sommes des partisans des projets communs.

Et les institutions que les collectivités républicaines ont créées pour favoriser la cohérence et la coopération utiles à notre communauté doivent s’atteler à accompagner les projets qui permettent d’en tirer parti pour le bien de tous : l’outil commun Ports Toulon Provence (PTP) est ainsi saisi dans le cadre d’un dispositif d’appel à projet du Conseil général pour la remise en valeur et la réhabilitation de notre petit port du Manteau. Tout comme PTP, ainsi que l’agglomération et le département qui sont ses géniteurs, devront être partenaires, à l’instar d’autres, tels l’AUDAT (Agence d’urbanisme de l’agglomération toulonnaise) qui s’y investit avec passion, pour le projet de la corniche de Tamaris.

 

Merci à tous ceux, élus de la commune, de la communauté, du département, de l'autorité portuaire, aux cadres et agents des collectivités et de leurs établissements, qui ont dépassé leurs doutes et cravaché pour avancer, et aux partenaires privés qui y croient. Et bien sûr à l’État, et sa plus haute autorité locale, qui a si bien su mettre de l’huile dans les rouages pour que nous parvenions, enfin, à cette signature.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce

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